jeudi 9 juin 2011

Expo agricole, Sorel-Tracy

Pourquoi payer 12 $ pour aller '' au cirque'', comme nous l'appellons communément par ici, quand on peut entendre gratos, de sa cusine, l'hommage à Johnny Cash par Tendance Alcoolique ? (j'invente pas...) En plus, c'est soir de gros encombrants à Sorel, les pick-ups rôdent à l'affût de vos trésors abandonnés... Jesus-christ, if this not deep America...

lundi 14 février 2011

Ce que...

J'écoute: Après avoir complètement raté la fin de l'année avec la non-publication de mes tops, je peux dire que mon album de 2010 est aussi le gagnant du grammy pour l'album de l'année en 2010... Coïncidence ? Que nenni. Votre humble serviteur a du goût et une oreille sûre (sure ?). Bon, évidemment, c'est aussi l'album préféré de 1 345 678 hipsters mais l'attrait de The Suburbs d'Arcade Fire ne semble pas vouloir s'essouffler avec le temps comparativement à certains albums portés aux nues mais dont on se lasse rapidement (genre Dear Science de TV on the Radio, genre...). À part ça, j'écoute distraitement (i.e. en faisant autre chose) Wooden arms de Patrick Watson, que je n'avais pas encore écouté, Le vrai, le faux de Jérome Minière, faut absolument que vous écoutiez la 3 eme toune, Le monde est là, on dirait Friday I'm in love version Air et les chemins de verre de Karkwa. Trois trucs vont retenir mon attention (très) prochainement : Degeneration street de The Dears, L'iceberg de On a créé un monstre et le nouvel album de Radiohead. À suivre.

Je lis: Après m'être tapé la Faim de la terre de J.J. Pelletier que j'avais reçu à Noël 2009 et que j'ai fini le 30 décembre 2010 (c'est ça la vie avec des enfants...), excellent quoiqu'on peu long (1596 pages ?!), disons qu'il faut aimer le genre, j'ai reçu comme cadeau de Noël 2010, la Carte et le territoire de Houellebecq. Mais je ne me suis pas embarqué là-dedans tout de suite... MB m'avait prêté il y a de ça quelques années (disons 3) Barney's Version de Mordechai Richler. Je l'avais commencé, un peu par curiosité mais surtout pour lui faire plaisir. J'avais décroché assez vite principalement parce que, comme la plupart des romans que je commence et ne finit pas, je n'étais pas '' rendu là ''. Aussi, peut-être, parce qu'il était en anglais ce qui ne représentait pas pour moi un obstacle mais plutôt une contrainte. Un obstacle à ma paresse. Mais là, avec la sortie du film et beaucoup à cause de la nostalgie de MB, je me suis rappelé que je l'avais encore dans ma bibli. J'ai été le chercher et j'ai accroché tout de suite même que j'adore, même que je ris, mais franchement par certains bouts. Je comprends pourquoi MB aimait Tony Soprano, Barney Panofsky, ce genre de types flous, drôles mais inquiétants, torturés par des broutilles, obsédés par les détails. De qui parle-t-on là ? Ah oui, de personnages FICTIFS...

je regarde: Parlant de personnages fictifs intriguants, Don Draper fait parti du lot. Point central de la série Mad Men qui se déroule dans le milieu de la pub de Madison avenue dans le New York des années 60, c'est mon coup de coeur jusqu'à date pour 2011. Oui, je sais, je suis en retard (voir plus haut, '' vie avec des enfants ''), oui, je sais, je l'écoute en français mais j'adoooooorrrrrrreee ! Wow ! c'est hallucinant ! La vie quotidienne des riches de cet époque, les clopes À LA CHAÎNE (sans joke, impossible d'arrêter de fumer et de regarder Mad men), les drinks non-stop à toutes heures du jour et de la nuit, les personnages ambivalents, impossibles à cerner complètement, la pub aussi, les maquettes, les slogans minables, les affiches, etc. Et Don Draper, le sosie d'Alex Kovalev, qui a un magnétisme inquiétant, c'est hypnotique. Pour finir en beauté, la secrétaire cochonne parfaite, da supa-chix, Joan Halloway, interprétée par la magnifique Christina Hendricks. Sérieusement, je n'ai jamais été un trippeux de stars dans le genre de Claudia Schiffer, Alicia Silverstone ou Mariah Carey (oui, j'ai été ado dans les années 90...oh, vous aviez remarqué ?) mais ELLE, elle éclipse Scarlett, Penelope et toutes les autres (peut-être pas Katy Perry...ça dépend tu files pour quoi). My god, plantureuse à souhait et rouuuuusssssssssseeeee. OK, Mad men qu'on disait. Pour un avant-goût, c'est le lundi soir à 22 heures à Télé-Québec.

mardi 21 décembre 2010

Nouveau film

L'Appât, ça me donne pas le goût de mordre à l'hameçon... Je sais pas, ça sent le flop et j'avoue que j'haïrais pas ça que Guy A. se plante et ait à vivre avec ça sur le plateau de TLMEP... Sans compter Rachid Badouri, qui, jusqu'à date me fait autant rire que mon compte de VISA. C'est quoi, un mélange de Stéphane Rousseau et de Jamel Debouzze ?

Aussi, sur la liste de '' à bannir du patrimoine de l'humanité '', les tounes de Noël de Martin Deschamps. OK Martin, on a compris, tes un rockeur-rasta-daddy-peace&lover. Du reste, moi, j'aime ça Noël. Sans blagues.

lundi 13 décembre 2010

Neige et malaise

Je tiens une promesse. Enfin, pas tout a fait parce que j'avais promis a une amie en voyage que j'écrirais sur le blogue en fin de semaine. On est mardi en Amérique du nord, mercredi en Nouvelle-Zélande...

Je suis incapable de tenir un blog à jour. Je suis débordé. Envahi. Submergé. Je n'ai pas lu la Une de la Presse depuis des lunes. J'ai travaillé tout l'automne comme un forcené. Je n'ai même pas blogué sur la coupe Grey, c'est dire... Ce n'est pas l'envie qui manque. Mais le temps. J'aurais jamais cru en venir là.

SÉRIEUSEMENT, des fois, je pourrais vraiment dormir à table. Je regarderais mon plus vieux en face de moi, ma blonde à côté avec le p'tit et , hop, soudainement, piquer un ti-somme dans mon poulet.

Je pense souvent à écrire mais entre temps, d'autres choses surviennent comme l'hiver et la neige qu'il faut pelleter même si on est claqué. Des soupers, des bains, des couches, des crises qu'il faut gérer... My god, peut-être suis-je mûr pour écrire dans le Coup de pouce ou Châtelaine ?

Bon, maintenant que le lien est rétabli, je vais poursuivre la tradition avec les palmarès de fin d'année et quelques posts que j'ai accumulé depuis presque trois mois (!!!).

Merci, public en délire, d'encore et toujours me soutenir. Ce n'est pas une situation que j'aime mais entre la vie réelle et la blogosphère, la question ne se pose même pas.

jeudi 7 octobre 2010

Le Doc

Quand Roy Halladay a lancé sa dernière balle, ça faisait déjà un bout que je pensais à mon grand-pôpâ. Je me disais qu'il aurait passé ces 4 derniers jours à nous dire que le Doc allait enfin lancer ses premières balles en séries après plus de 10 ans dans les majeures. Je pensais qu'il aurait religieusement suivi ce match ( comme tous les autres). En huitième manche, il s'aurait probablement souvenu du match parfait de Don Larsen en 56 contre les Dodgers de Brooklyn. Il n'en aurait pas cru ses yeux quand Ruiz aurait fait le relais du dernier retrait a Howard. On aurait vécu un (autre) grand moment du baseball, du sport, ensemble, côte-à-côte, moi dans le lazy-boy, lui dans sa chaises berçante. Mon dieu grand-pôpâ, c'est fou comme tu me manques.

samedi 4 septembre 2010

Nuits infinies

MB, je sais que tu as connu ça, ces nuits où il est trop tôt pour aller dormir parce que ton plus jeune doit boire dans une demie heure. Ces nuits où il est trop tard pour aller dormir parce que à quoi bon ? De toutes façons, le soleil se lève dans pas long, le camelot dépose même la Presse au moment où l'on se parle. Des nuits d'Arcade Fire (The Suburbs, t'as jamais entendu ça mais t'aurais ADORÉ). Des nuits de début de vacances. Des nuits d'insomnie. Des heures à se demander pourquoi Réjean Tremblay écrit encore dans un quotidien.

vendredi 16 juillet 2010

Un an.

Je sais pas pourquoi j'ai regardé ce dvd de Noël 1992 qui se passait chez vous à Québec. J'ai été voir grand-mom cette semaine, on a jasé sur la galerie. Ça faisait bizarre que grand-pôpâ soit pas là. Que ça ne sente plus lui dans la maison. Mais c'est somme toute assez récent. Fallait aussi s'y attendre. Tandis que toi... À mots couverts, en tournant autour du pot, je voyais bien que tout ce qu'on avait envie, c'était de parler de toi. Mais on l'a pas fait. Ç'était trop douloureux, malgré les jours et les mois, ça nous fait encore tous trop mal. Ça fait un an aujourd'hui.

Vraiment, j'ai aucune idée de ce qui m'a pris de dire oui à g-mom quand elle m'a dit qu'elle avait ce film de famille. Je me disais que ce serait drôle de se voir il y a de cela 18 ans. Fuck. Quelle connerie. De cette bobine, trois personnes sont disparues: Matante Sylvie, Toi et Grand-pôpâ. Bon, pour la petite histoire, c'est bien comique de voir grand-pôpâ avec une bière, toi à 19 ans, mononc Pierre faire le show (comme d'hab...), mononc Dan avec Delphine, bébé.. Mom & Guy, Jean-Claude tout petit, Justin aussi. Rémi, mon dieu, un petit garçon ! Moi avec mes broches et mon attitude ''j'ai douze ans''.

De nous voir avec nos petites manies d'italiens. On ne peut plus nier, c'est sur pellicule.

Merde, de te voir si plein de vie, c'est dégueulasse. T'avais ta casquette des Expos. Ils en parlaient cette semaine à CKAC. Je me disais que la dernière partie que j'ai vue au stade, c'était avec toi. C'est aussi avec toi que je me pitchais la balle bord en bord du driveway pendant que le soleil descendait sur le fleuve en arrière plan, à Ste-Anne. On écoutait aussi la game avec grand-pôpâ sur sa radio-cannette-de-7-up qui grichait au boutte pendant qu'il ''acc'modait'' ses poissons en revenant de la pêche.

Tout ça est très triste, enfin, nostalgique, disons. Tout ça pour dire que tu me manques, c'est terrible. Je pense à toi chaque jour, je te parle chaque jour. Ce qui fait en sorte que je ne soliloque plus vraiment, vu que tu m'écoutes...