jeudi 17 décembre 2009

Black Gui

Ok, je sais qu'on parle beaucoup trop de sports dans ce blog, en fait, je n'ai pas écris sur un autre sujet mais ça va changer bientôt. Seulement, ce soir, j'aimerais partager quelques perles avec vous.

Premièrement, est-ce que les Devils étaient prêts à se faire battre hier, Ti-Ben Brunet ? Je sais pas, tu l'as rien que dit 400 fois !!! Tabarnache, si j'avais pu te slugger, je l'aurais fait tu'suite.

Deuxièmement, Marc Trestman voit son contrat prolongé avec les Al's. Ils le savent depuis août mais n'en parlent pas. Pour ne pas déranger l"équipe. Mais virtuellement, il est signé. Euh, âllo Bob-bob-bob ? On ne négocie pas avec les agents libres pour ne pas " affecter" la chimie mais faudrait pas non plus nous prendre pour des caves. Le #14, M. Gainey ?

Dernièrement, Guillaume "Tenderness" Latendresse, en entrevue dans le vestiaire des visiteurs au Centre Bell, avec une tuque noire vissée jusqu'au yeux, une cravate noire et une chemise grise, qui parle comme si de rien n'était, euh, ça me gosse. Je sais que tu es content de te retrouver dans les villes jumelles où tout le monde se coliffe de toi mais quand même Gui-Gui-Gui, t'es pas obligé d'avoir l'air de Luke Skywalker quand il savait pas s'il était pour pencher du coté obscur... Ain't no Jedi, you are, comme dirait Yoda.

Bon, je pense que ce fût assez divertissant comme post, question d'égailler votre dernière journée avant vos partys de bureaux (entendre la toune de RBO en lisant le reste) et comme je l'ai dit plus haut, on va parler palmarès 2009 en culture et en actualités dans le blog prochainement. MB, tu serais fier de moi, je pense que dans ma boite de journeaux, j'ai une Presse du mois d'avril !

mardi 8 décembre 2009

Pour en finir avec le centième...

Voici mes impressions sur les cérémonies du centenaire du Canadien de Montréal. Je ne parlerai pas du match contre les Bruins parce que ça finira plus, un peu comme les festivités entourant la centième saison. De toute façons, on les a plantés, point. (Désolé MB, mais c’est moi le boss, asteure.)

La première partie remémorant TOUS les événements reliés au centenaire sur fond de musique classique grandiloquente manquait de rythme et ressemblait plus à de l’auto-congratulation qu’à une vraie rétrospective. À mon sens, c’était bien ordinaire et ça démarrait d’une bien drôle de façon ces cérémonies.

Le second segment fut selon moi, une réussite. Retraçant les meilleurs moments de l’histoire du club, la trame sonore, Solsbury Hill de Peter Gabriel, était totalement appropriée pour un tel déluge de souvenirs cent fois (…) ressassés. Excellent. Quelques uns de mes favoris :

- Lafleur fermant les yeux avant une mise en jeu, concentré.
- La partie à l’extérieur contre les Oilers à Edmonton en 2003. (j’étais à Calgary à ce moment et je vous dis qu’ils avaient pas besoin de réfrigérer la glace.)
- Roy qui gagne la coupe en 1986 et qui ne sait pas quoi faire de sa peau.
- Le fameux match contre l’Armée Rouge du 31 décembre 1975.
- La fermeture du Forum en 1996.
- Le retour de Koivu après son cancer.
- Le fameux retour de 5 buts contre les Rangers le 19 février 2008.
- Ce n’est pas un des meilleurs moment mais c’est marquant : Les débardeurs crème des joueurs quand ils ont gagné la coupe en 1993. Salament que c’était laid !
- Et une impression générale : Comme la coupe semblait légère dans les mains des Béliveau, Savard et cie !

Troisième portion : Les anciens qui sautent sur la glace. Avec Patrick Roy en uniforme en premier ! Wow ! J’étais persuadé qu’une sorte de fou comme Casseau s’était juré de ne plus jamais porter un stock de goaler de sa vie en prenant sa retraite. Bon, nous avons appris plus tard que c’était la deuxième fois qu’il remettait les jambières mais de le voir sauter sur la glace avec son uniforme du CH avec son masque de 93 aux courroies jaunies, c’était quelque chose (comme dirait mon idole, Richard Labbé). Ensuite, dans le désordre, Mats Naslund, le Sénateur avec ses lunettes (en uniforme et patins pour la première fois depuis qu’il s’était fait hué pendant un match des anciens), Dryden avec la face trop grosse pour son masque, Lyle Odelein (WTF ?) et Bob-bob-bob que certains auraient voulu conspuer mais il y avait trop de monde sur la glace… En passant, la foule jeune, inculte et Ooolllééé-olé-olé-olé ne savait trop comment réagir.

Quatrième tranche, passage obligé (pour paraphraser Josélito) : L’hommage aux morts. OK ; bonne toune, My sweet lord de George Harrisson, et belles photos. Une question et quelques irrespectueux « séparés à la naissance » comme dans cette feuille de chou que l’on appelle « le plus grand quotidien français d’Amérique » :

- Pourquoi Joe Malone portait-il le chandail des Tigers d’Hamilton et non celui du Canadien ?
- Guy Jodoin = Georges Vézina.
- Jean-Michel Anctil = Gump Worsley.
- Warren Beatty = Morgan McCammon.

Cinquième et dernière partie : Les joueurs qui arrivent sur le tapis rouge. Courte présentation, saluent la foule et s’assoient sur le banc au centre de la glace. Dans le désordre : Doug Jarvis ressemble à Sophie Paquin, belle ovation pour mon joueur, dernier marqueur de 50 buts à Montréal, le numéro 44, Stéphane Richer ! Bien content pour la magicien de Rouyn, Pierre Turgeon, qui a reçu moult applaudissements, après tout, c’était le capitaine du CH quand ils ont quittés le Forum. Il y eu aussi tout les autres grands mais je vais pas parler de tous car c’est déjà long et j’ai pas fini.

Ensuite, Casseau qui arrive, le masque sur la tête, pas de texte et qui gagne la foule en lui faisant une confidence : « Une chance que le warm-up n’a pas duré 5 minutes de plus parce que j’aurais pas pu continuer » !! Euh, Pat, on avait presque pas remarqué que tu avais la face rouge comme un homard en sortant de la glace…

Viggo Mortensen, peu habitué aux grandes foules, qui grogne de stress au début mais qui fait la meilleure présentation, en français s.v.p. avec son charmant accent, le désormais célèbre : « mesdames et messieurs, l’éternel numéro 10, le démon blond, Guy Lafleur ! ». Tremblement de terre. Et Flower de dire, avec son franc-parler habituel, en anglais, « you guys partied some nights, we partied every night. And I really believe that’s why we were so successful ! ». Sacré Ti-Guy.

Jean Béliveau, maintenant la figure de proue de la tradition de la sainte-flanelle, très digne, trop altruiste. J’ai trouvé que c’était raté comme discours surtout avec les joueurs qui continuent d’arriver en arrière-plan, distrayant la foule. Dommage pour ce grand capitaine.

Le clou du spectacle (…) : Le retrait des chandails # 3 et # 16. Confusion dans la présentation, les gens ne savent pas pour qui ils applaudissent, probablement à cause de l’alternance de l’anglais et du français. Anyway, quand j’ai vu Butch se lever de chaise roulante pour être honoré c’est comme si c’était mon grand-père qui était honoré, ça m’a vraiment touché (bon, probablement que les Molson pensaient à ça mais c’est pas grave, ils ont visés juste.). M. Émile Bouchard semblait âgé, mêlé mais il était fier en tabar… Mon moment le plus émouvant est arrivé quand les bannières ont commencées à monter au firmament du Centre Bell : Ryan O’Byrne a enlevé son chandail #3 et la lancé à Butch comme s’il voulait lui dire : « voilà, M. Bouchard, je ne suis pas digne et plus JAMAIS PERSONNE ne portera ce jersey. Votre numéro. »

Les baisers d’Émile Bouchard font de belles photos mais comme Ron semble le croire, ce ne sera pas un classique pour moi comparativement aux yeux-dans-l’eau du Rocket lors de l'ovation au Forum et du « ce soir, je reviens à la maison » de Casseau.

Dommage que les Kostitsyn semblaient n’en avoir rien à foutre.

Triste anniversaire

Pouvez-vous imaginer comment le monde serait si John Lennon n'était pas mort ?

Pas pareil à maintenant en tout cas. Peut-être que les Beatles n'étaient pas aussi populaire que Jesus-Christ mais John aurait eu autant d'impact, je le crois sincèrement.

mercredi 2 décembre 2009

Justice rendue

Je sais que je suis un peu en retard pour ma prédiction de la coupe Grey mais j'avais peur de porter malheur aux Alouettes.

J'ai bien fait.

J’avais pourtant passé une belle journée en ce dimanche : Piscine avec le petit le matin, gros déjeuner-diner ensuite (œufs, saucisses, patates, bines, toasts, tomates, mayo, Pepsi diète), ranger la maison en écoutant le football, partie de touch-football impromptue en fin d’après-midi avec mes cousins (super game de votre humble bloggeur : un touché par la course sur la pin, une passe de touché, un sac du quart.). Me suis ensuite rendu chez mon frère avec ma blonde et le petit pour écouter le match avec la famille. Faut dire que c’était un peu spécial à cause de MB et que tout le monde tenait à être là.

Mais j’avais un mauvais pressentiment. Ma raison, donc, du silence sur le blog. Ô combien justifiée.

Je n’avais même pas trois bouchées des excellents pilons de poulet de ma mère, de double-dip et de nachos d’englouties que les Als perdaient déjà 10-0. Col#$% de tab?&&* de saint-$%?& comme aurait alors dit MB. Surtout que Calvillo avait échappé le ballon dans sa zone et que les Riders l’ont recouvert pour aussitôt enfoncer sept points de le doux plumage arrière des nos Oiseaux. Ayoye comme dirait Blitz (la mascotte des Als) avec se maudite tête qui n’arrête jamais de branler. La soirée était partie pour être longue, très longue. Les vieux démons revenaient nous hanter. Le spectre du choking. J’avais un trou à la place du cœur. (Et un point au ventre, la pizza venait d’arriver…)

Bon, haut les cœurs, je me disais, mais franchement, je n’y croyais pas vraiment. Je n’y croyait plus. Trop souvent d’espoirs bafoués par ce maudit quesadillas de # 13.

À la demie, c’était 17- 3 pour les hommes en verts et leur fans à tête de demi-melons d’eau (what the f… ??? Pour avoir assister à un match au Mac Mahon Stadium de Calgary entre les Stampeders et les Rough Riders avec ma blonde sans savoir de quoi il en retournait de la riders nation, je peux vous dire que des gars en bedaine peinturluré de vert avec des melons d’eau sur la tête à moins 5, ça fesse dans le dash.). Merci à la défense, seul point positif, d’avoir limité les dégâts. Je dis le seul point positif mais un mes cousins, lui, demeurait étonnamment positif. Grand bien lui en fasse.

Puis les ailes de poulet sont sorties du four à la demie, Richardson a marqué un touché d’entrée de jeu, au retour. Court réconfort. Quand Durant a réussi son 6 points, pour moi, c’était fini, plus assez de temps. Un de mes oncles à juré de ne plus jamais écouter le football s’ils perdaient. NFL comprise. Bon, je n’aurais pas été jusque-là mais j’étais tout aussi dégoûté.

Viennent deux touchés sans riposte des Alouettes : Celui de Cobourne (le feu dans les yeux, il n’a pas déçu) et la transformation de deux points réussie (Ah l’espoir et quelques plats de chips renversés) et celui de Ben Cahooooooon ( nous a-t-il déjà laissé tomber ?). Back on track, boys.

Transformation de deux points manquée. L’impitoyable cadran, qui au football ne pardonne pas, affiche moins de deux minutes. Trop peu trop tard. On se dit : « peut-être avec un botté court… » Mais non, coach Trestman fait confiance à sa défensive, celle qui gagne des championnats, et l’envoie sur le terrain pour mater les Rough Riders. Ils n’ont pas raté leur chance. Les Alouettes reprennent la possession du ballon et Tony décide que c’est là que ça passe. Quel sang froid de la part de toute l’équipe ! Moi, je, disons que, je n’aurais pas remis les même sous-vêtements le lendemain tellement j’étais stressé (too much information, mon Rictus ?). Un call dans le booth et un attrapé de Richardson plus tard, nous voilà en situation de placement.

L’émotion est à son paroxysme, nous sommes tous à genoux devant la télé HD de mon frère à se tenir par la main, interloqué devant un tel revirement de situation. Les mains sont moites, s’étreignent trop fort et les yeux fuient la télé tout en voulant la regarder.

Mon cousin qui y croyait tant avait prophétisé en début du match, donc AVANT les deux dégagement raté de Duval, que c’était peut-être lui qui était pour nous donner la victoire. On en était rendu là.

Les Alouettes s’installent. Le snap, le botté. À coté. Plus de secondes au cadran. Mon cœur s’écroule. Nos cœurs tombent.

Mon autre cousin hurle comme un malade : « Y’a un flag, y’a un flag !!! »

Euh, MB ?

« Too many men on the field, defence, ten yards penalty, repeat first down »

Tu joues à quoi, MB ?

On se replace tous a genoux, les mains dans les mains.

Les Alouettes se replacent. Le snap, le botté.

Vous connaissez la suite.

Oh, ce n’était pas la première fois que je pleurais pour un évènement sportif. Ça m’étais arrivé en 1994 quand l’italien Baggio avait raté son penalty en finale de la coupe du monde contre le Brésil. Pleurer de déception.

Là, je braillais de joie. De soulagement. Justice rendue, MB. Pas à temps pour toi mais nous tous savions qu’ils avaient gagnés pour toi. Ou à cause de toi.

P.S. : Les Alouettes ne méritaient pas de gagner ce match même s’ils avaient cumulé le meilleur dossier en saison régulière et qu’ils avaient planté les Lions en demie-finale. Dans un match de championnat, tu te dois (Salut Yvon !) de jouer dès la première minute du premier quart. Ils ont volés le match parce que Darian Durant, inexpérimenté, s’est débarrassé du ballon de façon stupide au quatrième quart et à cause de l’indiscipline des Rough Riders dans les 5 dernières secondes du match (mauvais coaching).

Et je ne crois pas aux manifestations de l’au-delà mais des fois…

Les coupes Grey se suivent mais ne se ressemblent pas : http://polyblogue.blogspot.com/2006/11/nombre-lev-de-victimes-la-coupe-grey.html