mardi 23 février 2010

La Canada en bleu-blanc-rouge ?

Bon, on va régler le cas de l’équipe de hockey masculine. La ronde préliminaire ne s’est pas déroulée comme prévu. (quel euphémisme !)

Planter la Norvège en 40 minutes, ben oui, le Canada n’a pas joué en première, ils étaient encore à se demander avec qui ils embarquaient pour leurs shifts sur la glace. Si Martin et Vincent avaient été là, ils l’auraient su en salament que c’était commencé. Le feu dans les yeux.

Sauver la face contre la Suisse qui, eux, contrairement à nous, n’avait pas semblés avoir oublié Turin et qui y croyait en ta’ (tiens, je ne m’ennuie PAS DU TOUT de Labbé dans la Presse, bonnes vacances mon Rick) qu’ils étaient capables de nous battre, surtout avec un gardien comme Hiller (Gerber en 2006).

Médusé contre les États-Unis et encore une fois, un gardien de but en état de grâce, Miller. Énergie du désespoir en troisième mais trop peu, trop tard les p’tits mecs. Dommage pour Brodeur. Changement de garde à prévoir, même les plus grands ont une fin. Jamais belle à voir, toujours triste.

Résultat des courses; deuxième place de notre groupe et une ronde éliminatoire de plus que tout les prétendants sérieux au trône (É-U, Suède, Russie, Finlande) qui se reposent dans leurs logements olympiques (espérons que non, qu’ils sont sur le party à fond. Hein OV, Kane ?).

Mais savez quoi ? Je crois que Team Canada, maintenant qu’il n’a plus le choix, va enfin livrer la marchandise comme il se doit. Ce soir, après avoir battu, facilement, l’Allemagne, ils vont se coucher en pensant à Joannie et à son courage. Et puis, pouf, ils vont se retrouver, 24 heures plus tard, sur la glace du GM place (f..k Canada’s Hockey Place…), comme dans une bulle, leur monde (si cher à Alain Goldberg), porté par la foule et Lou, et là, la magie va opérer.

Ça me rappelle l’équipe de France de football à la coupe du monde de 2006 en Allemagne: Championne du monde en 1998 (Allez les Bleus !), championne d’Europe en 2000 (du jamais vu), humiliée en Corée-Japon (AUCUN BUT), critiquée de toute part, surtout le sélectionneur, ils ont su se regrouper et participer à la finale malgré une ronde préliminaire difficile (1-2-0). Je crois que c’est ce qui attends le Canada au hockey masculin, une défaite en finale le dimanche 28 février. Après un parcours épique, victoires contre les Russes et les Suédois, ils vont manquer de jus le jour ultime. Quoique qu’il n’y a pas de coup-de-boule ni de cartons rouges au hockey…

Dommage que ça ait pris deux drames pour que les canadiens « rentrent » vraiment dans ces Olympiades (du moins, ceux qui ne sont pas à Vancouver) : La contre-performance de Team Canada et la mort de la mère de Joannie Rochette.

jeudi 18 février 2010

Mentcouver

Je vous ai déjà dit que j’étais un accro de CKAC. Ça à de bons côtés comme de suivre ça au lieu de Virginie ou La Guerre des Clans, et , surtout, de mauvais. Les lignes ouvertes en sont un des principaux. Autant cela peut être divertissant, autant ça devient agaçant quand tout le monde se cantonne dans la même position.

C’est ce qui est arrivé avec les victoires de l’équipe féminine canadienne de hockey. Pourquoi faudrait-il que les filles lèvent la pédale quand elles plantent une autre équipe OLYMPIQUE ? Faudrait-il que l’équipe allemande de bobsleigh freine parce qu’elle ridiculise la performance des monégasques ou des jamaïcains ? Nous sommes aux Jeux Olympiques et tout les participants se sont qualifiés. Je pense donc que le problème ne vient pas de la compétition en tant que telle mais plutôt de la non-compétition, des qualifications, des opposants trop faibles dans leur zone. Pourquoi les canadiennes, qui sont supérieures, devrait baisser leur niveau de jeux ? À cause de l’esprit sportif ? Moi, personnellement, ça m’insulterait encore plus qu’un de mes adversaires mette la pédale douce pour ne pas m’humilier ENCORE plus. Dans ma tête, je me dirais, attends dans 4 ans, mon salament. Ça, c’est le sport.

Cependant, le vrai débat que je veux souligner, qui a été discuté sur les tribunes téléphoniques, c’est la pureté de la foi des amateurs de sports au Québec dont on a fait le procès ces derniers jours. Aux hypocrites qui se gaussent des compétitions de « ski de fond avec Le Guellec » et du « saut à ski avec le p’tit Bidoleau », à ceux qui s’intéressent à autre chose que le hockey pis-qui-trippe-donc-sur-le-patinage-longue-piste, le biathlon et la luge. À ceux qui disent qu’aux quatre ans, c’est pas assez d’entendre parler des ces « jeunes-là » qui font des sports si merveilleux et qu’on devrait en avoir à l’année longue des compétitions de sports amateurs à la TV. À ceux qui se content des menteries et qui nous abreuvent de leurs vœux pieux.

Vous êtes combien à avoir assisté à une compétition de sports amateurs dans les 5 dernières années ? Combien à avoir consulté les résultats d’une compétition en Corée du Sud sur le site de la fédération de patinage de vitesse du Québec ? Combien a être frustré parce qu’il-a-pas-gagné-de-médaille ? Combien a chialer que ça coûte cher les Olympiques et les programmes ?

Franchement, soyons honnêtes, citoyens, y’en a pas beaucoup qui peuvent se vanter de « connaitre ça », surtout pas moi, mais je n’en ai pas non plus la prétention. Même si je lis les entrefilets dans la Presse à propos des résultats des championnats du monde de patinage de vitesse courte piste et des résultats d’Alex Harvey en ski de fond et de Le Guellec en biathlon, même si je regarde des compétition de ski alpin en-différé à Radio-Canada le dimanche après-midi à 14 heures, même si j’étais au Mont-Gabriel en 2006 quand Alexandre Bilodeau a fini premier (pur hasard, j’y étais pour P-A Rousseau).

Je ne suis pas mieux qu’un autre mais je n’ai pas honte dire que je suit les Olympiques principalement pour le tournoi de hockey masculin mais que je suis bien content qu’il y ait ce magnifique enrobage autour. Que je déguste depuis longtemps.

samedi 13 février 2010

Vancouver 2010

Cérémonies d’ouverture: Pas si mal dans l’ensemble. J’ai bien aimé l’inspiration autochtone de tout l’événement, un peu moins l’ignorance du français et des francophones.

Le thème de l’automne fut très bien exploité même si le show de claquette laissait à désirer, ça ressemblait à du flamenco, en un peu moins stylisé. L’hymne à l’hiver,m agnifique, me semblait inspiré du chamanisme, ça m’a fait pensé a David Eddings.

Nelly Furtado, avec Bryan Adams, ont chantés quelques paroles sans micro…mais avec la robe que Nelly avait, c’est tout pardonné… Hot mamma !

Michaëlle Jean avait les yeux fermés un peu trop souvent pour une gouverneure générale… On aurait dit qu’elle dormait alors qu’elle était recueillie pour sentir le spectacle.

La drapeau olympique ne voletait pas trop au vent, il aurait eu besoin d’un des principaux commanditaire des diffuseurs olympiques, le viagra. C’est ça qui arrive quand on fait les cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver à l’intérieur. Et/ou dans une ville où il mouille dehors en février.

Je me pose encore des questions quant au choix de JV comme porteur du drapeau olympique. Quel rapport ? La F1, c’est pas tout le contraire des Olympiques ? Ou est-ce à cause de son temps en skeleton ?

Tout a été dit à ce sujet mais j’en rajoute, Garou était pourri. On aurait dit qu’il chantait avec une patate (canadian) dans la bouche. Franchement dommage pour un des seul québécois du show…

dimanche 7 février 2010

Superbowl

Je me disais que c'était pour être les Colts qui allaient l'emporter ce soir à Miami. Principalement à cause de Peyton qui aurait bien besoin d'une deuxième bague de champion du Superbowl pour justifier sa place parmi les plus grands. Et à cause de ses receveurs, Clark, Wayne, Collie et Garçon. Sauf que l'histoire des Saints est si pitoyable depuis leur débuts en 1967 que je ne peux qu'être sympathique à leur cause. Aussi, indirectement, la fleur-de-lys sur le casque des Saints évoque la dernière possession française aux États-Unis, je ne peux m'empêcher de sentir un certain rapprochement. Puis Katrina. Puis Drew Brees. Peut-être que Piton va la laisser aux Saints pour son père, si longtemps frustré avec cet équipe... Logiquement, les Colts, 31-27. Sentimentalement, les Saints, 27-24.

MB l'aurait aimé ce post-là: '' Salament, même pas capable de te mouiller !!! C'est pas une prédiction ça !!! ''

mardi 2 février 2010

Le paté chinois du Soliloquiste

Les patates: la télé série Mirador. J'aime bien seulement, j'ai un peu de misère avec les acteurs qui jouent ''gros'', de manière très caricaturale, presque comme une B.D.. Gilles Renaud en ''big daddy'' avec ses moues dégoûtées et ses stratégies aussi subtiles qu'un 10 roues. Patrick Labbé, le fils prodige, le génie torturé, le chevalier de la vérité qui nous passe ses émotions avec tellement de retenue que je le comparerais à un mime. Pascale Bussières, lèvres perpétuellement entrouvertes, sourcil en accent circonflexe semble aussi figée qu'une statue de cire, ça m'énerve carrémment, n'aurait-t-on pas pu choisir une pin-up un peu moins plastique ? On a de la misère à croire à sa peine d'avoir été abandonnée, à son trouble intérieur. Et finalement, David Lahaye. Salament, c'est quoi ce Klingon-là ??? On dirait un show d'humoriste de vacheries. Une ligne, une pin. Je sais pas, des fois, trop, c'est comme pas assez. Il a l'air d'un vilain petit canard super chien mais qui revient toujours, soit pour faire chier les autre ou jusqu'à temps qu'il se fasse dire que, dans le fond, on t'aime pareil puis que ça le fasse encore plus suer. On dirait un ado, tiens. Mais comme j'ai dis, j'aime bien. Ça me rappelle une série à la CBC, Snakes and Ladder, qui se déroulait sur la colline parlementaire, à Ottawa, ça fait changement des écoles, des postes de police, des chambres de joueurs et des hôpitaux.

Le blé d'inde (moitié en crème-moitié en grains): Haïti. C'est terrible ce que c'est passé là-bas et surtout, ce qui continue d'arriver. Dommage que certains pays, certaines régions soient stigmatisés par les catastrophes naturelles mais cela fait partie d'une certaine fatalité, j'imagine, les ouragans, inondations et tremblements surviennent en ces endroits parce qu'ils sont ,précisment OÙ ils sont. On ne peut déménager tout un peuple à cause qu'il s'est établi, voilà des centaines d'années, sur une plaine inondable ou sur la frontière de deux plaques tectoniques. Bon, tout ça pour dire que je trouve le peuple haïtien très fier et courageux et que les noms de quartiers ou villes sont magnifiquement poétiques: Canapé-vert, Bon-Repos, Bolosse, Pacot, Bois Moquette, Pétion-Ville, Tête de l'Eau. Dommage que ça ait pris une catastrophe pour me donner envie de lire de la littérature haïtienne.

Le steak haché: Le maudit Canadien. Évidemment, j'étais enragé au retour du ''fameux'' voyage en Floride, deux matchs de 4 points où l'équipe ne s'est pas présentée. Ensuite, le match contre Ottawa, où Cammalleri se fait blessé, troisième défaite de suite. Notre meilleur buteur perdu pour 6 semaines (merci aux Olympiques, 2 semaines gratis), 12 -13 ème place au classement, toutes les équipes avec qui nous luttons possèdent 2-3 matchs en main. Franchement, j'aurais aimé mieux que nous ne gagnions pas ce soir contre Vancouver pour nous mettre à croire en nous puis que Gainey nous sorte un autre ''lapin'' de son chapeau (je pense que Gainey a eu la main heureuse en se débarrassant de Latendresse et en se faisant refiler Pouliot, à son insu) et nous concocte un échange désastreux dans l'urgence de peut-être faire les séries. Genre échanger Hamrlik et Halak contre un vieil attaquant fini. Parce que franchement, les séries, on se fait sortir en 4, en 3 si c'était possible, par N'IMPORTE QUELLE ÉQUIPE devant nous. Je sais, je suis pessimiste mais c'est dans ma nature. Allez, go habs go...

La moutarde: Le dernier de Dumas. Je me suis fais avoir cet été en demandant comme cadeau de fête le triptyque Nord-Rouge-Demain parce que Traces, son dernier opus, est un condensé revu et amélioré de ces trois disques que je qualifierais d'expérimental. Bon album, deux excellentes chansons, selon moi; Passer à l'ouest (Au-delà des frontières) et Le bonheur (Rien ne nous arrêteras).

Les betteraves: Fin de semaine de sports hallucinante en vue. 2 games du CH en après-midi (dont une contre les Bruins), un match live, samedi, à l'Arèna Marcel-Dionne entre les Voltigeurs et le Junior ( premier affrontement entre Jake Allen et son ancienne équipe) et le SuperBowl, dimanche, avec un tailgate avant, en famille.