jeudi 18 février 2010

Mentcouver

Je vous ai déjà dit que j’étais un accro de CKAC. Ça à de bons côtés comme de suivre ça au lieu de Virginie ou La Guerre des Clans, et , surtout, de mauvais. Les lignes ouvertes en sont un des principaux. Autant cela peut être divertissant, autant ça devient agaçant quand tout le monde se cantonne dans la même position.

C’est ce qui est arrivé avec les victoires de l’équipe féminine canadienne de hockey. Pourquoi faudrait-il que les filles lèvent la pédale quand elles plantent une autre équipe OLYMPIQUE ? Faudrait-il que l’équipe allemande de bobsleigh freine parce qu’elle ridiculise la performance des monégasques ou des jamaïcains ? Nous sommes aux Jeux Olympiques et tout les participants se sont qualifiés. Je pense donc que le problème ne vient pas de la compétition en tant que telle mais plutôt de la non-compétition, des qualifications, des opposants trop faibles dans leur zone. Pourquoi les canadiennes, qui sont supérieures, devrait baisser leur niveau de jeux ? À cause de l’esprit sportif ? Moi, personnellement, ça m’insulterait encore plus qu’un de mes adversaires mette la pédale douce pour ne pas m’humilier ENCORE plus. Dans ma tête, je me dirais, attends dans 4 ans, mon salament. Ça, c’est le sport.

Cependant, le vrai débat que je veux souligner, qui a été discuté sur les tribunes téléphoniques, c’est la pureté de la foi des amateurs de sports au Québec dont on a fait le procès ces derniers jours. Aux hypocrites qui se gaussent des compétitions de « ski de fond avec Le Guellec » et du « saut à ski avec le p’tit Bidoleau », à ceux qui s’intéressent à autre chose que le hockey pis-qui-trippe-donc-sur-le-patinage-longue-piste, le biathlon et la luge. À ceux qui disent qu’aux quatre ans, c’est pas assez d’entendre parler des ces « jeunes-là » qui font des sports si merveilleux et qu’on devrait en avoir à l’année longue des compétitions de sports amateurs à la TV. À ceux qui se content des menteries et qui nous abreuvent de leurs vœux pieux.

Vous êtes combien à avoir assisté à une compétition de sports amateurs dans les 5 dernières années ? Combien à avoir consulté les résultats d’une compétition en Corée du Sud sur le site de la fédération de patinage de vitesse du Québec ? Combien a être frustré parce qu’il-a-pas-gagné-de-médaille ? Combien a chialer que ça coûte cher les Olympiques et les programmes ?

Franchement, soyons honnêtes, citoyens, y’en a pas beaucoup qui peuvent se vanter de « connaitre ça », surtout pas moi, mais je n’en ai pas non plus la prétention. Même si je lis les entrefilets dans la Presse à propos des résultats des championnats du monde de patinage de vitesse courte piste et des résultats d’Alex Harvey en ski de fond et de Le Guellec en biathlon, même si je regarde des compétition de ski alpin en-différé à Radio-Canada le dimanche après-midi à 14 heures, même si j’étais au Mont-Gabriel en 2006 quand Alexandre Bilodeau a fini premier (pur hasard, j’y étais pour P-A Rousseau).

Je ne suis pas mieux qu’un autre mais je n’ai pas honte dire que je suit les Olympiques principalement pour le tournoi de hockey masculin mais que je suis bien content qu’il y ait ce magnifique enrobage autour. Que je déguste depuis longtemps.

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